mardi 3 juillet 2012
« N’essayez pas de progresser aux conditions imposées par les pillards ni de grimper à une échelle dont ils assurent la stabilité. Ne les laissez pas faire main basse sur la seule énergie capable de les maintenir au pouvoir. Je parle de vot...re envie de vivre. Mettez-vous en grève –comme je l’ai fait. Utilisez votre intelligence et vos compétences en privé, étendez vos connaissances, développez vos aptitudes, mais ne partagez pas vos réalisations avec eux. Ne tentez pas de faire fortune avec un pillard en permanence sur le dos. Demeurez en bas de l’échelle, ne gagnez que le strict, nécessaire, ne produisez pas un centime de plus pour soutenir cet État de pillards. Puisque vous êtes prisonnier, agissez en prisonnier, ne le aidez pas à faire croire que vous êtes libre. Soyez l’ennemi silencieux et implacable qu’ils redoutent. N’obéissez que sous la contrainte, jamais volontairement. Ne formulez aucun souhait, aucune réclamation, ne planifiez rien, ne faites rien qui aille dans leur sens. N’aidez pas un braquer à clamer partout que la prison dans laquelle ils vous maintiennent est votre milieu naturel. Ne les aidez pas à falsifier la réalité. C’est leur seul barrage contre la peur qui les ronge en secret, la peur de savoir qu’ils sont inaptes à l’existence. Rompez ce barrage, laissez-les se noyer : votre assentiment est leur unique bouée de sauvetage. »
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire